Le syndrome de l’imposteur chez les élus, nouveaux ou anciens, ce n’est pas un mythe ! Et pourtant, en politique, mieux vaut être bien dans ses baskets pour remplir son rôle. Si tu as tendance à douter de toi, à ne pas te sentir légitime, à toujours chercher la validation, l’approbation ou la reconnaissance de tes administrés et de tes pairs, alors les lignes suivantes devraient te parler.
Les signes que tu souffres du syndrome de l’imposteur (sans même le savoir !)
Le syndrome de l’imposteur s’infiltre souvent là où on ne l’attend pas, surtout si tu es un élu en début de mandat. Tu penses être seul à ressentir ce malaise ? Détrompe-toi : beaucoup vivent les mêmes doutes, parfois sans mettre de mot dessus.
Voici les signaux qui doivent t’alerter :
Tu crois ne pas être à la hauteur
Tu te demandes régulièrement si tu mérites vraiment ta place, si tu es légitime dans ton rôle. Malgré ton engagement et tes efforts, tu as l’impression de ne jamais en faire assez ou de ne pas répondre aux attentes.
Tu as toujours besoin de prouver ta légitimité
Continuité logique ! Tu as été élu à un suffrage, tu as fait campagne, même avec des co-listiers… Mais, malgré tout, il faut toujours que tu justifies telle parole, telle décision. Comme si tu étais, en permanence, sur un siège éjectable ultra-sensible !
Tu as le sentiment de frauder (sans mauvais jeu de mots)
Tu as peur qu’un jour, “on découvre” que tu n’es pas aussi compétent qu’on le croit. Tu as l’impression de jouer un rôle, de porter un masque, et tu redoutes que tout s’effondre si la vérité éclate.
Tu supportes particulièrement mal les prises de parole en public
Parler devant une assemblée, défendre un dossier ou simplement t’exprimer en réunion te met dans un état de stress intense. Tu crains de ne pas être crédible, de commettre une erreur, ou d’être jugé sur le moindre mot.
Tu doutes en permanence de tes choix et de tes décisions
Même après avoir longuement réfléchi, tu remets en question la moindre de tes décisions. Tu passes du temps à te demander si tu as fait le bon choix, et tu as du mal à t’en détacher, ce qui t’épuise mentalement… L’idéal pour mettre à mal ton équilibre vie personnelle / vie professionnelle et politique.
Tu as tendance à ne pas prendre ta place
Tu laisses parfois les autres décider à ta place, tu n’oses pas t’imposer ou affirmer ton point de vue, même quand tu sais que tu pourrais apporter quelque chose. Tu préfères rester en retrait, par peur d’être critiqué ou de déranger… Même si tu sais qu’il serait bon d’apprendre à dire non !
Si tu te reconnais une ou plusieurs dans de ces situations, il est probable que le syndrome de l’imposteur te touche, même si tu ne l’avais jamais formulé ainsi. Au passage, je détaille plus en profondeur cette sensation de ne pas être à sa place en contexte professionnel ici.
Pour les élus débutants : des causes de mal-être encore plus profondes
Mais d’où vient ce désagréable sentiment de ne pas mériter sa position, pourtant acquise légitimement ? Chez les nouveaux élus, ce sentiment d’imposture est souvent accentué par des facteurs très spécifiques au monde politique.
Voici ce que j’observe chez les personnes que j’accompagne via mon programme de coaching “Élu Aligné” :
- Tu es constamment observé et jugé, souvent comparé à ceux qui t’ont précédé… Parfait pour favoriser ta charge mentale d’élu.
- Tu prends des responsabilités importantes très rapidement, sans toujours avoir le temps de t’y préparer pleinement.
- Tu te compares aux élus plus expérimentés ou aux figures publiques, ce qui peut renforcer le sentiment de ne pas être à la hauteur.
- La moindre erreur est amplifiée et commentée publiquement, ce qui nourrit la peur de se tromper et pousse à l’autocensure.
- Le contexte politique ajoute encore plus de pression : exposition médiatique, attentes très élevées… Et aussi une professionnalisation du secteur qui modifie le rapport au rôle d’élu.
Ce cocktail crée un terrain fertile pour le syndrome de l’imposteur, avec le risque de s’épuiser, de perdre confiance ou de s’isoler. Mais bonne nouvelle : ce n’est pas une fatalité, et il existe des solutions pour en sortir.
Adopte un mental de gagnant sans attendre !
Tu veux accélérer et mieux assumer ta place ? Alors, suis les 6 étapes pour bâtir un état d’esprit solide et résistant à tout ce que ton rôle d’élu t’envoie comme challenges !
Formulaire ou lien de téléchargement
Comment dépasser le syndrome de l’imposteur ?
Sortir du syndrome de l’imposteur, c’est avant tout un chemin d’acceptation et d’action.
La première étape consiste à reconnaître que ce phénomène existe, qu’il touche de nombreux élus et qu’il est parfaitement normal, surtout lors d’un début de mandat. Accepter ces doutes, c’est déjà commencer à s’en libérer.
Mais surtout ! Pour avancer, mieux vaut ne pas rester seul face à ses questionnements. Tu peux t’entourer d’un accompagnement sur mesure – que ce soit un coaching mental, un mentorat ou une supervision – pour prendre du recul, clarifier tes priorités et travailler sur tes blocages en toute confidentialité.
Prendre le temps de reconnaître ses succès, même modestes, c’est se reconnecter à sa valeur et relativiser ses doutes.
Un dernier point, et non des moindres : l’auto-bienveillance joue aussi un rôle clé : il s’agit d’être indulgent avec soi-même, d’accepter l’erreur comme une étape du parcours, et d’apprendre à accueillir ses émotions pour en faire des leviers de progression. Oui, parce que, même si tu es élu… Tu restes aussi un être humain !
Enfin, oser partager ses doutes avec des pairs ou d’autres élus permet de relativiser, de trouver du soutien et de sortir de l’isolement. Parler de ses incertitudes, c’est déjà commencer à les dépasser.
Outils et méthodes pour s’ancrer encore plus vite dans son rôle politique
J’ai l’habitude de me tenir aux côtés des élus et des entrepreneurs qui veulent se réaligner avec eux-mêmes, s’épanouir, se révéler. À travers mes programmes de coaching et d’accompagnement des leaders, j’ai identifié plusieurs outils et méthodes qui peuvent faire la différence. Voici quelques exemples :
- Exercices de clarification des valeurs et de l’identité politique. Autrement dit, travailler sur tes valeurs fondamentales et ton identité d’élu t’aide à définir une ligne directrice claire, à prendre des décisions alignées et à t’affirmer sans surjouer ni t’excuser.
- Des pratiques comme la respiration consciente, la pleine conscience ou la méditation te permettent de garder la tête froide, même sous pression, et d’éviter l’épuisement… Donc de mieux gérer le stress et d’affirmer ta position et ton style de leadership.
- Et pourquoi ne pas demander (et accepter) des retours honnêtes de la part de tes pairs, de ton public ou même de tes collaborateurs ? Cela te donne une vision plus objective de tes actions, t’aide à progresser et à ajuster ta posture en continu.
- Suivre le Programme de coaching Élu Aligné : un accompagnement structuré, sur mesure, pensé pour les élus qui veulent retrouver du sens, de la clarté et une légitimité assumée. Ce programme combine outils concrets, espace neutre et soutien personnalisé pour t’aider à t’ancrer durablement dans ton rôle et à exercer ton mandat avec sérénité et impact.
Prendre soin de ton équilibre intérieur, c’est aussi prendre soin de ton efficacité et de ton engagement au service de ta collectivité.
Si tu viens de prendre tes fonctions et que tu occupes un nouveau mandat, tu peux soit, attendre que tes fondations intérieures s’effritent, voire s’écroulent… Soit, prendre les devants et mettre en place des routines, des process et des solutions pour faire de ton esprit l’allié principal de ton quotidien de jeune élu ! Profite d’une séance découverte offerte avec moi pour discuter de tout cela.