Apprendre à dire non (élu ou pas) : poser tes limites sans t’excuser d’exister

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Apprendre à dire non (élu ou pas) : poser tes limites sans t’excuser d’exister

23 juillet 2025

Dans mon programme de coaching “Élu Aligné”, c’est un sujet qui revient souvent. Tu veux faire avancer les choses, honorer ton mandat, rester disponible, connecter avec les gens. Mais à force de dire « oui » à tout… Tu finis par dire « non » à toi

 

Et ça, ça se paie cash : fatigue, surcharge, agacement latent, désalignement. 

Dire non, surtout quand tu es élu, c’est souvent confondu avec : être égoïste, être dur, être difficile. Alors qu’en réalité, dire non, c’est choisir. C’est protéger ce qui compte. C’est poser un cadre qui permet d’avancer. Mais pour y arriver, encore faut-il comprendre pourquoi c’est si difficile… et comment l’assumer pleinement. Je t’en dis plus, juste après.

 

Pourquoi est-ce si difficile de dire non ?

 
 

Le poids de ton histoire (même si tu crois que ça ne joue pas)

 

On a tous grandi avec des phrases du genre :

  • “Sois gentil”
  • “C’est pas compliqué de faire plaisir”
  • “On aide quand on peut”

Rien de méchant, alors tu fais. Tu encaisses. Tu t’effaces parfois. Sauf que dans la vraie vie d’élu… T’as pas signé pour être une éponge. 

Apprendre à dire non, ça commence souvent par reconnaître qu’on a appris à plaire, à être apprécié, à éviter les remous. Mais être respecté ne dépend pas uniquement de ton niveau de gentillesse. Il dépend de ta capacité à poser un cadre clair et assumé.

 

La vie d’élu = répondre à tout, pour tout le monde, tout le temps

 

Entre les sollicitations des citoyens, les demandes internes, les mails qui s’enchaînent, et les multiples projets portés par « l’urgence du moment »… Difficile de ne pas te transformer en bureau des solutions 24h/24. Pour peu que tu souffres du syndrome de l’imposteur des responsables politiques, cela devient encore plus lourd.

Et en politique, l’image de l’élu proche, accessible, réactif a la peau dure. Tu veux être disponible ? Très bien. Mais pas au prix de ton temps, de ta santé, ou de ta lucidité. Tu n’es pas là pour dire oui à tout. Tu es là pour décider. Et décider, ça inclut parfois de dire non.

Ce cocktail, entre les injonctions de la vie publique et ta propre trajectoire de vie, te mène à cette situation d’avoir du mal à poser les limites. Tout ça en plus de vouloir rendre service aux administrés, à travers ton mandat, à vouloir chercher la performance, le leadership, et à faire de ton mieux pour jongler entre tout ça.

 

Les risques à toujours dire oui en politique

 

 

Risque n°1 : la surcharge mentale… jusqu’à l’épuisement

 

C’est le plus visible… Surtout que la charge mentale des élus politiques est déjà bien lourde ! Trop d’engagements, trop de réunions, trop d’agendas superposés — et plus assez d’espace mental pour réfléchir, trier, décider avec lucidité. Tu te retrouves à dire « oui » à des choses sans même être dedans, survoler les dossiers, courir d’un bureau à l’autre, en perdant progressivement le sens de l’action. Tu prends du retard, tu t’agaces, tu dors mal… et tu commences à t’éteindre à petit feu.

 

Risque n°2 : dilution de ta vision, perte de ta légitimité

 

Un élu qui dit oui à tout, c’est aussi un élu qui finit par oublier pourquoi il fait les choses. Ta vision, aussi claire soit-elle, ne tient pas si tu acceptes tout ce qui ne te ressemble pas. À force de vouloir satisfaire tout le monde, tu perds ton cap. Et plus tu t’éloignes de tes convictions, plus tu risques de brouiller ton message. Moins les gens comprennent où tu vas, moins ils te suivent.

 

Risque n°3 : frustration, sentiment d’injustice… voire d’isolement

 

Parce que oui, on dit souvent oui pour “le bien commun”… mais à l’intérieur, on commence à mal vivre ces compromis. Tu acceptes à contrecœur, tu accumules les tâches en silence, et tu finis par en vouloir aux autres – ou à toi-même. Tu auras peut-être ce sourire poli en réunion, mais tu rentreras chez toi vidé, plein de non-dits et de tensions larvées. Tu as fait plaisir aux autres, mais tu t’es oublié. Encore.

 

Risque n°4 : baisse de qualité dans la décision publique

 

Trop de “oui”, c’est aussi moins de discernement. À vouloir tout embrasser, tu prends des engagements sans avoir les moyens de les tenir. Tu promets vite, tu fais comme tu peux, tu improvises… Et parfois, ce ne sont plus des décisions réfléchies, mais des réponses précipitées. Résultat : perte de crédibilité, de temps, voire d’impact collectif. Et c’est justement ce que tu voulais éviter.

 

Apprendre à dire “non” : assumer ses limites, ça vaut le coup !

 

Dire non, ce n’est pas faire preuve de froideur : c’est reprendre la main sur ton quotidien, retrouver du sens dans l’action, et t’autoriser enfin à souffler. Quand tu apprends à poser tes limites avec cohérence, tout change – pour toi, et pour la qualité de ton mandat. Voici, en partie, ce que tu gagnes lorsque tu assumes pleinement ton droit à dire non :

Tu reprends la main sur ton temps, ton énergie et tes priorités

 

Un non stratégique, c’est un oui puissant à ta vision, ta mission, ton équilibre. Tu cesses de courir pour satisfaire tout le monde : tu redeviens le pilote, tu avances selon tes propres choix, tu te recentres sur l’essentiel.

 

Tu réalignes ta posture avec tes valeurs

 

L’un des points centraux en coaching mental, c’est d’éviter de t’éparpiller sur des chemins qui ne te ressemblent pas. Ton action devient plus cohérente, plus fidèle à ce qui compte vraiment pour toi. Tes engagements sont mieux assumés – même si ton refus déçoit parfois, il est perçu comme authentique et respecté à long terme.

 

Tu gagnes en crédibilité et tu inspires plus de respect

 

Un non clair et posé change la dynamique : tu délègues mieux, tu es plus écouté, tu inspires confiance parce que chacun sait que ton oui a du poids réel. Plus de justification à rallonge, plus d’excuses inutiles : tu rayonnes par ta clarté.

 

Tu allèges ta parole, tu respires enfin

 

Moins de “oui” donnés à contrecœur, moins de ruminations le soir venu. Le non bien posé libère ton mental, te donne de l’espace et t’aide à retrouver sérénité et leadership naturel. En plus de te libérer en bonne partie du regard des autres dans ta vie politique.

 

Apprendre à dire non n’a rien de radical : c’est une étape essentielle pour préserver ton énergie, la qualité de tes décisions et la justesse de ton leadership. Ce n’est pas prendre de la distance, c’est (re)prendre ta place – pour décider en conscience, avec alignement et impact.

 

C’est exactement ce que tu apprends dans le programme Élu Aligné

  • T’autoriser à poser tes limites
  • Dire non quand il le faut, sans culpabiliser ni te justifier à l’infini. 
  • Gagner du temps, de l’énergie mentale (et physique, d’ailleurs).
  • Te reconnecter à ton TOI, et te réaligner.
  • Révéler ton potentiel, ton style de leadership véritable, tes capacités réelles.

 

Tu recentres ton action, tu retrouves du sens et tu inspires plus de respect autour de toi. Bref, tu passes d’un agenda subi à un mandat incarné, solide, cohérent.

 

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